• Blanche Ounnoirs était une fille très belle au teint pâle, elle avait de beaux yeux bleus et tout le monde l’adorait malgré son mutisme.

    Elle allait souvent à la plage avec sa famille, elle aimait la mer mais seulement la regarder, car la fille avait une peur bleue de l’eau. Sa mère, elle, adorait se baigner. Elle nageait tous les jours devant sa fille qui la regardait attentivement assise sur le sable mouillé à côté de son père qui dormait paisiblement.

    Blanche adorait ce beau paysage. Les mouettes la fascinaient avec leur grand bec et leurs larges ailles. Les coquillages étaient de toutes les couleurs, malheureusement la plupart étaient en plusieurs morceaux. Ce qu’elle aimait par-dessus tout c’était d’entendre le bruit des vagues sur le sable. Cela lui donnait envi de dormir…

    Quelques mois plus tard, le froid avait commencé à s’installer. La mer était déchainée et glacée. Mais madame Ounnoirs  n’en tenait pas conte et décida de se baigner une dernière fois avant l’hiver. Son mari,  lui,  essayait de lire tant bien que mal le roman par lequel il était absorbé et ne prêta plus attention au froid qui lui glaçait les mains.

    Blanche regardait comme toujours sa mère se baigner. Une mouette passa et Blanche l’admira pendant quelques secondes. Elle détourna à nouveau son regard vers la mer mais son cœur s’arrêta brusquement. Sa mère n’était plus là.

    Tout à coup elle se souvint de son premier anniversaire, de sa maman adorée qui la portait et qui la faisait tourner dans tous les sens et de son père qui regardait la télé ne prêtant aucune attention à son enfant. Elle réagit et alla vers la mer. Elle vaincut  sa peur de l’eau et alla porter secours à sa maman. L’eau lui arrivait déjà aux épaules. Sans le savoir, Blanche allait se tuer. Son père quitta son bouquin dérangé par le vent et comprit vite la situation. Sous l’eau il y avait un trou dans le sable. Blanche tomba. Il plongea. Disparus… Ils étaient tout les trois dans l’eau sans savoir ce qu’il se passait vraiment.
    Soudain un homme chuchota :
    _ Lola réveille-toi ça fais deux heures que tu t’es endormie, tu as pris un énorme coup de soleil sur le dos.

    Constance 3 Marine


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